22h52. Nouvel incendie du réacteur n°4. Un nouvel incendie s'est déclenché au réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Fukushima, déjà l'objet d'un premier incendie et endommagé le toit du bâtiment extérieur, selon les médias japonais. La BBC fait état de flammes s'élevant du réacteur.
22h45. Minute de silence à l'ONU. L'assemblée générale de l'ONU observe une minute de silence en hommage aux victimes de la catastrophe japonaise.
22h32. Pas d'hélicoptères. Tepco annonce abandonner l'idée d'utiliser des hélicoptères pour injecter de l'eau dans la piscine de combustibles usagés du réacteur n° 4.
22h17. La situation est bien pire qu'à Three Mile Island. Victor Gilinsky, qui faisait partie de la commission américaine de régulation du nucléaire au moment de l'accident de Three Mile Island, aux Etats-Unis en 1979, estime sur Channel 4 News que «la situation de chacun des quatre réacteurs de Fukushima est pire que l'incident de Three Mile Island», indique le New York Times. L'incident de Three Mile Island avait été classé au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires.
22h05. Deux techniciens manquent à l'appel. L'Agence de sûreté nucléaire japonaise indique que deux techniciens sont portés disparus depuis l'explosion survenue aujourd'hui.
21h58. Situation préoccupante de la piscine de stockage du réacteur n°4 de Fukushima. L'évolution de la situation de la piscine du stockage du réacteur n°4, où une «partie des combustibles usés stockés serait désormais découverte», est jugée «préoccupante» par l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN). Un incendie s'est déclaré ce matin dans ce bâtiment et «l'état du combustible stocké, potentiellement affecté par l'incendie, n'est pas déterminé».
21h49. Les Etats Unis classent l'accident au niveau 6. L'Institut américain pour la Science et la Sécurité Internationale, basé à Washington, s'est dit en accord avec l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui a classé l'incident de Fukushima au niveau 6 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) qui en compte 7, indique la BBC. La situation s'est «considérablement aggravée» et est désormais plus proche d'un niveau 6. «Il peut malheureusement arriver à un niveau 7», estiment les Américains.
21h45. Toit du réacteur n°4 fissuré. Selon Le Monde, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise annonce que le toit du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima n°1 est fissuré. Un incendie a éclaté aujourd'hui dans ce réacteur, feu circonscrit depuis. Il était à l'arrêt pour maintenance au moment du séisme et du tsunami.
21h16. L'AIEA demande plus d'informations. Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, demande des informations plus rapides et détaillées des autorités japonaises sur l'évolution de la centrale de Fukushima . «Sans tous les détails, ce que nous pouvons faire est limité», a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Vienne.
20h59. Nouveau bilan. Les autorités annoncent un nouveau bilan : 3 373 morts, 7 558 disparus, 1 990 blessés et 544 717 déplacés.
20h25. Méhaignerie contre un référendum. Le président UMP de la commission des Affaires sociales à l'Assemblée, Pierre Méhaignerie, désapprouve l'idée d'un référendum sur le nucléaire. «Un référendum n'aboutirait pas à grand-chose parce qu'à un problème complexe, on ne peut pas répondre par une réponse simple», déclare-t-il dans un entretien mardi au Talk Orange/Le Figaro.
19h56. Le coeur du réacteur n°2 atteint ? Il y avait une «possibilité de dégâts au coeur» du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima n°1, estime le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les dégâts toucheraient «selon les estimations moins de 5% du carburant» de ce réacteur qui a subi une explosion aujourd'hui. Plus tôt, l'AIEA annonçait que l'enceinte de confinement avait été «affectée». Une enceinte qui n'est «plus étanche» pour l'Agence française de sûreté nucléaire (ASN) estime
a-t-il précisé.
19h37. Appel à l'arrêt des 16 plus vieux réacteurs. Le réseau Sortir du nucléaire «exige la fermeture immédiate des 16 réacteurs en service de plus de 30 ans en France et un plan de sortie du nucléaire». Pour le réseau, qui regroupe 875 associations agrées pour la protection de l'environnement, les «catastrophes nucléaires en chaîne (au Japon) démontrent que les risques nucléaires ne se maîtrisent pas». Les réacteurs en question les deux de Fessenheim (Haut-Rhin - mise en service en 1977), les quatre de Bugey (Ain - 1978-1979), les trois de Tricastin (Drpome - 1980-1981), les trois de Gravelines (Nord -1980), les trois de Dampierre (Loiret - 1980-1981) et celui de Saint-Laurent (Loir-et-Cher - 1981).
19h21. La Marine américaine renforce ses mesures anti-radioactivité. Des «niveaux peu élevés de radioactivité» provenant de la centrale de Fukushima ont été détectés mardi matin sur le porte-avions George Washington, amarré à Yokosuka, indique la VIIe flotte américaine dans un communiqué. Si ces niveaux de radioactivité ne constituent «pas un danger», l'armée recommande néanmoins la mise en place de «mesures de précaution limitées». Les troupes sont ainsi incitées à «limiter les activités extérieures», tandis que les systèmes de ventilation externes devront être sécurisés.
19h01. Réunion d'urgence de la filière nucléaire française. L'Assemblée et le Sénat tiendront mercredi après-midi au Palais-Bourbon une réunion avec la filière nucléaire et la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Convoquée d'urgence elle réunira le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) André-Claude Lacoste, le directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) Jacques Repussard, l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) Bernard Bigot, la présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, le PDG d'EDF Henri Proglio ainsi que le président du Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire, Henri Revol.
18h45. Les hôpitaux européens sur le qui-vive. Quelque 500 centres de transplantation de moelle osseuse à travers l'Europe sont invités à se préparer à traiter des victimes de rayonnement au Japon si le besoin s'en faisait sentir, selon la BBC.



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